Allaitement : ce que j’aurais aimé savoir avant de commencer

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L’allaitement, on en parle souvent… mais pas toujours de façon complète ou honnête. Entre les belles images de maternité idéalisée et les conseils contradictoires, nombreuses sont les mamans qui se retrouvent surprises, voire déstabilisées, une fois lancées. Voici ce que beaucoup auraient aimé savoir avant de commencer l’allaitement, pour se sentir mieux préparées, et surtout, moins seules.

Ce n’est pas toujours “naturel” ou facile au début

Oui, l’allaitement est un processus physiologique, mais cela ne veut pas dire que tout se met en place comme par magie. Beaucoup de mamans rencontrent :

  • Des douleurs (crevasses, engorgements…).
  • Des doutes sur la quantité de lait.
  • Des difficultés de mise au sein.

Et tout cela n’est pas un échec, c’est souvent juste le début d’un apprentissage… pour vous comme pour votre bébé.

Chaque bébé (et chaque sein) est différent

Ce que vous avez vu chez votre sœur, lu sur un forum ou expérimenté avec votre aîné ne s’appliquera pas forcément à cette fois-ci. Certains bébés tètent bien dès la maternité, d’autres mettent plus de temps. Parfois un sein donne plus que l’autre. Et c’est complètement normal. Faites confiance à votre duo. Vous allez apprendre à vous connaître.

Vous allez vous poser mille questions… et c’est OK

Est-ce que bébé prend assez de lait ? Pourquoi il veut téter toutes les heures ? Est-ce que mes seins sont “vides” ? Dois-je le réveiller ?
Spoiler : ces questions sont ultra fréquentes, et les réponses ne sont pas toujours évidentes. Le plus fiable : l’observation de bébé (prise de poids, couches mouillées, tonus) et le soutien d’un professionnel formé à l’allaitement.

L’entourage peut aider… ou compliquer les choses

Entre les “il a encore faim ?”, les “tu vas l’habituer aux bras” ou les “tu vas l’allaiter jusqu’à quand ?”, les remarques fusent parfois plus vite que les encouragements. Entourez-vous de personnes bienveillantes, qui respectent vos choix, et informez celles qui veulent aider… sans juger.

C’est intense, surtout au début

Les premières semaines, vous êtes la source de tout : alimentation, réconfort, proximité. C’est épuisant, parfois envahissant. C’est aussi souvent un moment hors du temps, unique, fusionnel.

Mais ce n’est pas toujours “que du bonheur”, et vous avez le droit de trouver ça difficile.

On peut allaiter… et avoir besoin de relais

Allaiter ne veut pas dire être seule à tout faire. Le co-parent peut :

  • Apporter bébé, le changer, le rendormir.
  • Prendre soin de vous (repas, eau, siestes).
  • Vous soutenir moralement, sans pression.

Et oui, on peut aussi tirer son lait, combiner allaitement et biberon, reprendre le travail… L’allaitement n’est pas un tout-ou-rien, c’est ce qui vous convient, à vous.

Il n’y a pas de durée parfaite

Une tétée peut durer 10 minutes ou 45. Une période d’allaitement peut durer 3 jours, 3 mois ou 3 ans. Ce n’est pas la durée qui fait la réussite. C’est le respect de votre rythme, de vos besoins et de ceux de votre bébé. Et si vous décidez d’arrêter : vous êtes une bonne mère quand même.

L’allaitement, ce n’est pas seulement nourrir : c’est une aventure intense, parfois difficile, souvent merveilleuse, toujours personnelle.
S’informer, s’entourer, s’écouter : c’est ça, le vrai secret pour que l’expérience soit la plus douce possible.

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